Que fait-on lorsqu'il pleut en Suisse? On va au musée.
 
    Ici, à La Chaux-de-Fonds, se trouve le "Musée international d'horlogerie". Nous en avons donc profité pour aller le visiter.
   
Quel musée extraordinaire! Ouf!
 
   
Mais dans un premier temps, d'où vient ce curieux nom de "La Chaux-de-fonds"?
    Selon le site "Portail du Canton de Neuchâtel",  on appelle les habitants de la région les Les Chaux-de-Fonniers ou " les meuqueux".  Et le nom de la ville en 1350 était  "la Chaz de Fonz" puis en 1378 "Chault de Font" .
    "Chaux" serait plutôt dans le sens de chauve, soit une terre de verdure, mais peu cultivable à cause des trop nombreuses roches et "fonds" dans le sens de fontaine. C'est l'endroit idéal pour l'élevage de bovins car il y a de nombreuses vallées verdoyantes probablement à cause des nombreuses sources. Voilà l'explication de notre environnement. Ce serait la 3ème plus grande ville de Suisse romande (avec plus de 37 000 habitants) derrière Genève et Lausanne. Ce serait la ville la plus haute d'Europe, les arbres de l'avenue principale (Le Pod) sont taillés à la hauteur de 1000m au niveau de la gare (Je vois d'ici nos deux Français Claude R et René G contestant cette affirmation. Et vive La France!).
 
Parlant de protestation, j'ai appris que plusieurs horlogers ont été chassés de France par Louis XIV parce qu'ils étaient protestants; ils se sont donc réfugiés en Suisse plus particulièrement dans la région de Neuchâtel à La Chaux-de-fonds et à Le Locle. J'ai aussi appris que les serruriers ont été les premiers horlogers à fabriquer des horloges dans les années 1275 avec la découverte de l'horloge mécanique. Le but de ces horloges était d'annoncer les offices religieux.
Ces horloges servaient surtout à faire sonner des cloches à heures fixes. On n'avait pas encore inventé les aiguilles. Dès 1410, on utilisait un système pour remonter les poids des horloges, mais il ne s'agissait pas encore de ressorts en spirales qui sont apparus seulement en 1685.
Et voici le "Planétaire", un instrument qui pouvait prévoir la position et le mouvement des planètes.
 
Jusqu'au début du 17e siècle, à bord des bateaux, on devait encore utiliser les sabliers qu'il fallait retourne pour mesurer le temps. On raconte que certains marins tournaient le sablier avant la fin de leur quart ce qui faisait en sorte, qu'après un certain temps, le jour se retrouvait la nuit!  
  
             
 
 
Quand le pendule a été remplacé par le ressort en spirale, de nombreuses horloges ont été produites.
Elles n'étaient pas très précises, mais très jolies.
 
Ce qui m'a impressionné, c'est l'incroyable travail de précision demandé pour produire des horloges avec des outils rudimentaires.
La Suisse est aussi le pays d'origine de plusieurs des boîtes à musique qui sont encore fabriquées et vendues ici. La musique que vous entendez vient de l'une des deux boîtes à musique de Fabien, notre hôte en cavale quelque part au Canada. Et ces boîtes ne sont pas données; nous en avons vu à plus de 3000$ pièce.
 
Mais où en sommes-nous en 2005 concernant l'horlogerie en Suisse?
Malgré le coup dur subit par les Suisses à la suite de l'invasion du marché par les montres numériques, ici on fait maintenant beaucoup de recherches. Nous en sommes rendus aux quarks, aux gluons et bosons vers le rêve du mouvement perpétuel. Un des objectifs est de pointer un grand nombre des radiotélescopes de notre planète vers les endroits les plus reculés de l'espace. Pour cela, il faut une extrême précision dans la programmation et la mesure du temps. L'expertise des Suisses sera sûrement très précieuse pour relever ce défi.
Ici, les montres sont une passion:  c,est àa qui aurait la plus originale et la plus performante.  Certaines sont àa la fois  boussole, altimètre, thermomètre... et elles donnent même l'heure....
 
Et qu'est-ce que l'on fait pour terminer une journée pluvieuse?
 
    On se régale bien chez soi en bonne compagnie, avant de se faire une petite soirée vidéo.
 
                      
On joue au Scrabble. On va prendre nos messages à Internet. On jase avec notre famille grâce à SKYPE. On écoute les nouvelles de Radio Canada via Internet. On écoute Radio Boomer (ça, Roger Fortier, notre président, va apprécier) toujours via Internet et on rédige des messages pour la liste de diffusion Voyages du RIAQ. Vivent les vacances!
 
René et les autres (Mimi, Cécile et Claude)