Autour de «chez nous», en Suisse

par

René Beauchamp


    Un des avantages de faire un échange maison/auto, c'est qu'on a vite l'impression de revenir «chez nous» chaque soir. Nous avons eu la chance d'être dans un environnement champêtre de toute beauté. Seul problème: les mouches et pas de moustiquaire. Nous avons donc vite fait l'acquisition de tapettes à mouches.

    Plusieurs journées commençaient par une petite marche à la campagne où nous faisions la connaissance de Chico, l’âne et Petite Cocotte, le poney, nos voisins immédiats.

Ils n'étaient pas seuls comme vous pouvez le constater..

Le paysage est toujours à couper le souffle.

Mimi y voit un dinosaure qui fait la sieste. Et vous ?

 

Ça, c’est «chez nous» ! Joli, n’est-ce pas ?

 

Il y a encore tout plein de fleurs.

 

Ici, c’est à côté de chez nous.

 

 

Sympathique, n’est-ce pas ? On a remarqué que presque chaque famille avait son petit pâturage individuel pour une vache, un cheval, quelques poules, un cochon…. et bien entendu un jardin de fleurs et un potager.  Les grands pâturages sont utilisés de façon communautaire et on y fait la «Torée» (précédent message).

 

Et après une de ces marches, nous sommes allés explorer le village d’à côté, La Sagne, où il y avait une noce…

Les cloches n’arrêtaient pas de sonner.  Pourquoi ?  Selon nous, pour appeler la mariée qui n’arrivait pas…  La  voici. Elle  semblait se diriger vers l’église la tête bien basse…

Une semaine plus tôt, nos amis Aurore et Fabien s’étaient mariés à cette même église du XVIe siècle.

   Une plaque qui en dit long sur l’origine de l’église 


Dans ce même petit village, nous avons emprunté la rue « Château des amours »  et tout en haut, nous avions une vue époustouflante sur la vallée.

« Château des amours », ça vous questionne ? Un résident nous a indiqué une vieille petite maison maintenant abandonnée et tombant en ruines où, semble-t-il, les amants se retrouvaient pour une nuit (bordel, comme on dit chez nous).

Sur l'ancienne route vers Neuchâtel, nous avons pris un petit café et un strudel aux pommes (comme il se doit en Suisse !) à l’hôtel « Tête de Ran »

 

 

Nous y avons fait la connaissance de Margritt, Suisse allemande qui avait vécu à Sherbrooke et l’autre Isabelle (sur la photo à droite), Suisse romande. Toutes les deux adorent parcourir à pied les nombreux sentiers de montagnes des environs, armées de leurs bâtons de marche. Avis aux marcheurs. C'est en Suisse qu'il faut venir pour garder la forme.

 

René et Mimi, de Neuchâtel, Suisse