Suisse 2005 – Premières impressions

par René Beauchamp (23 septembre 2005)

 

La Suisse est un pays de 7,4 millions d’habitants (à peu près la population du Québec) dont 1 million 480 mille sont francophones, soit 20% de la population). C’est un pays divisé en zones linguistiques très distinctes. Nous sommes arrivés à Zurich en pleine Suisse allemande et ça se voyait dans l’affichage partout.

Notre premier contact a été dans la ouate : nous avons atterri en plein brouillard.

    Nous avons pu constater la grande précision de la machine suisse.

·        Arrivée par SWISS (On ne dit plus SWISS AIR, mais SWISS) à l’heure précise prévue 6 h 20

·        Remise des bagages et passage à la douane dans un temps record

·        Achat sur place de nos billets de trains pour nous rendre dans la zone française (en vert sur la carte)  à La Chaux-de-Fonds près de Neuchâtel. Les deux agents de vente à Zurich ont répondu à nos questions en français ainsi que la préposée aux billets dans le train en zone suisse allemande  mais on voyait bien que ce n’était pas leur langue maternelle. Le sourire était là quand même. Ce fut le cas de notre commandant de bord dans l’avion.

·        Quelques minutes plus tard, le train vers La-Chaux-de-Fonds partait à 7 h 09 le matin.

·        Arrivée à La Chaux-de-Fonds à 9 h 46 précises

·        Dix minutes plus tard, nos amis Aurore et Fabien étaient là.
 

Durant le voyage en zone allemande, on ne parlait majoritairement qu'allemand autour de nous. Il y avait le journal local gratuit semblable à notre « Métro », mais en allemand. À un certain moment, Mimi (dans la photo) a voulu savoir combien de stations il restait avant notre changement de train à Biel ; une gentille suisse allemande dans la vingtaine lui a péniblement répondu en français, mais avec un sourire.

 

Arrivés à la gare La-Chaux-de-Fonds, un café s’imposait. Première surprise : le prix. Cécile et Claude eurent droit à a un café qu’il n’ont pas très apprécié à 2,10$ (comme le franc Suisse équivaut à 0,90$can, je convertirai souvent le tout en dollars canadiens) ; je me suis dirigé vers un autre établissement où j’ai eu droit à un excellent café qui m’a coûté 3,15$. Mon ami Serge Hamelin, grand voyageur, compare souvent la valeur de l’argent d’un pays au coût d’un café : c’est chose faite, Serge.

 

Première vue de La-Chaux-de-fonds

Puis, nos amis nous ont amenés dans leur milieu de vie. Ils habitent à quelques minutes de la ville en pleine campagne.

 

 

Voici où nous habiterons pour les deux prochaines semaines. On y voit Aurore et Fabien, nos hôtes.

 

 

Et voici l’automobile VW qu’ils ont mis à notre disposition.

 

Mais parlons de l’environnement charmant dans lequel nous nous trouvons. Il y a encore tout plein de fleurs ici.

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Dans cette immense maison, il y a trois logements dans un environnement champêtre.

 

Juste en face de nous, il y a de grands champs et tout plein de vaches. J’ai mangé mon premier gruyère qui venait fort probablement de Gruyère. Mium !

     Notre voisin éloigné au sud fait l’élevage de chevaux d’équitation. Au nord, il y a un resto italien très sympathique. Nous avons eu droit à une bonne poignée de main du chef du resto et propriétaire après un excellent repas, le premier et le dernier avec nos hôtes Aurore et Fabien.

 

        

Nous avons eu droit par Fabien au cours 101 « Comment préparer la véritable fondue suisse ». Sur la photo, vous voyez de gauche à droite, Mimi (de dos), Fabien, Cécile, moi et Aurore.

     Aurore et Fabien sont de nouveaux mariés depuis samedi dernier et iront faire leur voyage de noces au Canada en résidant chez Cécile et Claude. Ils rouleront avec notre voiture.

  

 

Parlant de rouler, ici le prix de l’essence est de 1,72 francs le litre soit 1,55$ canadien (et 1,78 à notre départ) . En France, un litre coûtait 1,14 Euro soit 1,62$can le litre. Alors, si vous trouvez le prix de l’essence trop cher au Québec, consolez vous en pensant à nous !

Comme vous pouvez le constater, notre rencontre, même de courte durée, fut très agréable. L’appartement est tout à fait charmant dans un cadre enchanteur. On croirait entendre dans la montagne des «  youdla iou ».

Nous avons été confrontés très rapidement à une coutume suisse : la propreté. En entrant chez les gens, il est de mise d’enlever ses chaussures. Nous avons constaté que les toilettes publiques suisses étaient très propres ; il y a souvent une brosse à notre disposition. Donc, on fera beaucoup d’exercices en Suisse à entrer et à sortir des maisons seulement et à nettoyer les toilettes suite à notre passage. (Ha Ha)

         Puis,  je suis allé reconduire Aurore et Fabien au train menant à l’aéroport. C’est là que Fabien m’a fait ses adieux me faisant réaliser que nous ne nous reverrons peut-être jamais plus. Cela m’a fait un pincement au cœur car c’est chose possible. Or, depuis plus d’un an, nous échangions régulièrement via Internet et Fabien était devenu quasiment mon troisième fils. Nos avions se croiseront dans le ciel à notre retour. Mais avec Internet, le monde est bien petit et nous garderons contact. Lors de notre dernier échange de maison/auto en Provence, nous n’avons jamais rencontré physiquement les gens avec qui nous avions fait l’échange. Ici au moins, ce fut l’affaire de quelques heures.

 

Voilà pour l’instant. Nous irons à la fête des vendanges à Neuchâtel aujourd’hui.

 

A la prochaine,  

René