La Chaux-de-fonds... et la France
 
    Il y a maintenant presque deux semaines, nous étions arrivés par train à La Chaux-de-fonds en provenance de Zurich à environ 2 heures de distance. Nous étions retournés dans cette ville surtout pour faire l'épicerie au Carrefour et/ou chez  Migros, les deux grandes chaînes d'alimentation du coin, la première Française et la deuxième, Suisse.
    Jeudi, nous sommes retournés à La Chaux-de-fonds en tant que touristes. Une tour de 14 étages en plein centre de la ville nous permet d'avoir une vue splendide sur la ville et la région. Notre photographe Claude s'en est donné à  coeur joie. Voici quelques images croquées sur le vif.

  

 

 
 
 
    Nous sommes ensuite allés visiter la soeur de notre hôte Fabien (qui est présentement au Québec), Caroline. Elle habite à 10 minutes de La Chaux-de-fonds.
 
 
Sa jolie maison fait face à la France juste de l'autre côté de la rivière ( au centre de la photo). Le village en face est en France. Il n'y a pas de poste frontière entre les deux pays ici.
Alors, comment contrôle-t-on les aller et venus des gens?
Ils ont ici ce qu'ils appellent un contrôle de frontière volante, soit des gardes suisses qui font des blocages de routes du côté Suisse à l'occasion et qui fouillent les voitures. Malheur à vous si vous êtes en possession d'une grande quantité d'un même produit!
 
 
De l'autre côté, c'est la France. D'un côté comme de l'autre, on est fier de son drapeau et on le montre.
 
Nous avons eu droit à un bon café et à des pâtisseries... suisses.
 
    Ici on n'aime pas tellement les français qui sont souvent perçus comme des preneurs de jobs. En revenant "à la maison" (ben oui, c'est comme ça que l'on se sent après deux semaines) , nous avons en effet rencontré un très grand nombre de voitures avec des plaques françaises.
   Claude aime rappeler que l'échange de maison/auto comme nous le vivons présentement, favorise aussi la rencontre de parents et d'amis des personnes avec qui on fait l'échange en tissant des liens d'amitié durable. Mon ami Nicola m'a déjà confirmé cette affirmation; il en est rendu à son 8e ou 9e échange de maison/auto.
 
Voilà pour l'instant.
 
René (Mimi, Cécile et Claude, notre photographe)